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Nid à Emmerdes

11 avril 2013

La vie n'est pas un long fleuve tranquille

Pas un mot depuis 2011... non ce n'est pas signe qu'il n'y avait plus d'emmerdes, mais plutôt que Copain et Copine étaient en plein dedans.

Donc pas le temps pour écrire et venir ici le dévoiler.

Seulement depuis hier midi, Copine a décidé de reprendre sa vie en main. Obligée pour tenir le coup face à la situation.

Un résumé ?

Le 1er février dernier, on va l'appeler "Femme" est rentrée. Femme est la femme de par le certificat de mariage, de Copain. Non Copain et Femme n'étaient pas divorcés, ils étaient juste séparés depuis fin 2009. A cette date là Femme a décidé que sa vie serait mieux ailleurs, et donc elle était partie avec une valise et son fils à quelques 1000 kilomètres de là dans un autre pays.

Pendant tout ce temps, Copain et Femme avaient une relation hyper tendue et pas du tout entendue. Mais ils n'avaient jamais mis de mots sur leur situation. Copain se considérait comme séparé, Femme semblait elle se considérait comme séparée mais juste géographiquement pour une question de travail.

Quoi qu'il en soit, le vendredi 1er février 2013 aux environs de 11h, Copine reçoit un coup de téléphone de Copain pour lui annoncer que Femme rentre ce soir... DEFINITIVEMENT...

Pas vraiment le temps de se retourner. Copain enferme toutes les affaires de Copine dans une valise et les cache à la cave. Copine, elle, rentre chez elle, en Seine et Marne.

Depuis ce jour, Copine n'a plus remis les pieds chez Copain.

Copine attend avec impatience que Copain lance le divorce et renvoie Femme chez elle.

Sauf que cela n'arrive toujours pas.

C'est long ! très très long ! et Copine ne voit pas la fin. Chaque jour qui passe Copain est de plus en plus en retard à ses rendez-vous avec Copine, Femme fait tout ce qu'elle peut pour le retenir, il ne va plus travailler, il ne l'appelle que très difficilement en douce quand Femme s'absente. 

Bref Copine n'apprécie pas du tout d'être mise à la place d'une maitresse que l'on doit cacher, elle n'a plus le droit d'appeler Copain quand elle veut, elle doit juste attendre qu'il soit disponible pour l'appeler, ou la voir. Et ça Copine ne supporte pas.

De plus Copain ne semble pas encore être sur de ce qu'il veut faire. Cela fait deux mois qu'ils vivent à nouveau ensemble Femme et Copain et il n'a toujours rien fait pour la faire partir ou tout du moins pour lancer le divorce.

Alors hier n'en pouvant plus Copine a demandé à faire un break. Plus d'appel, plus de textos, plus de rencontre à la va-vite, plus de rencontre du tout d'ailleurs. Bref un break quoi.

Copine a du mal... Copain lui manque... 

 

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26 novembre 2011

A chacun ses emmerdes

10h le réveil sonne... je crois qu'on devrait arrêter de mettre le réveil à sonner à 10h c'est source à emmerdes.

Copine est réveillée depuis une toute petite heure mais traine au lit. Elle réveille copain, il est l'heure de se lever. A ce moment là de la journée tout se passe bien. Puis Copine prépare le petit déjeuner. Copain vient la voir, lui parle de chose et d'autre, copine regarde le lait chauffer dans la casserole et se met à pleurer.

La journée commence bien :S

Copain se demande, lui demande pourquoi ? a-t-il dit quelque chose qui ne fallait pas ? Et non ! il n'avait rien dit de mal, c'est juste que pour copine, 6h de sommeil n'est pas suffisant pour récupérer. Ils s'étaient couchés à presque 3h du mat et après 9h impossible de dormir... Elle ne comprend d'ailleurs pas pourquoi vu qu'elle a toujours eu un sommeil d'ado et qu'elle pouvait se lever à midi tout en se couchant à minuit ! Mais bon peut-être qu'avec l'âge le sommeil n'est plus ce qu'il doit être.

Petit déjeuner pris, entre deux larmes, entre deux câlins de Copain pour la consoler, Copain est dépité de la voir ainsi.

Puis Copine se prépare pour aller voir Sa Caille (sa fille jeune-mariée) afin de récupérer les affaires de ses deux autres filles qui avaient séjourné chez elle. Le retour à Coulommiers est prévu pour dimanche début d'après midi.

Une fois prête, il est midi et quart, copine descend à la voiture, met la clé dans le contact, et là rien ! mais ce qui s'appelle rien de rien ! même pas un petit ronflement, non nada, que dalle ! La batterie est à plat ! Pourtant en juin dernier alors qu'elle était à l'hopital et que Sa Caille voulait prendre sa voiture, Titine avait déjà fait sa crise. On lui avait donc changé la batterie, qu'elle avait donc toute neuve dans le ventre. Mais bon aujourd'hui elle ne veut pas démarrer et donc Copine remonte chez Copain pour appeler Audi Assistance.

Pendant qu'avec le fixe ça sonnait chez Audi Assistance, le portable de Copine se met à sonner lui aussi... c'est le numéro de la maison. Son Beb au bout du fil lui demande quand est-ce qu'elle rentre. Vu la réponse elle lui demande si elle peut pas appeler un médecin pour qu'il passe à la maison car elle et sa soeur sont malades. Au téléphone Beb semble être à l'agonie.

Audi se décide enfin à répondre, et après explication nous envoie une dépanneuse.

Copine fait le numéro de SOS médecin, mais SOS médecin ne se déplace pas à Mauperthuis. Il faut appeler le SAMU. Donc appel au SAMU qui une fois l'adresse donnée se trouve vraiment mais alors vraiment désolé mais aucun médecin ne se déplace à Mauperthuis, il faut qu'elles aillent aux Urgences de l'hopital. Copine insiste sur le fait qu'elle se trouve à 1h30 en voiture de chez elle, que ses filles ne sont pas véhiculées et qu'elles ne sont pas en état de prendre les transports en commun pour aller à l'hopital. Et puis on ne va pas à l'hopital pour une mauvaise angine. Si ?! Bref, Copine commence largement à s'exciter et s'énerver. Elle prépare ses valises sur les conseils de copain afin de rentrer dès que la dépanneuse sera venue ; enfin, si elle arrive avant la tombée du jour, car, copine ne conduit pas la nuit !

13h00 texto : la dépanneuse sera là pour 13h30 voire 13h45. Ouf ! une bonne chose !

13h20 le téléphone sonne, c'est la dépanneuse qui arrive... en plus en avance que demander de mieux.

Stéphane le dépanneur, après avoir démarré la voiture avec ses câbles et pinces, me dit que la batterie est bonne, qu'elle charge impeccable mais que Titine avait dû choper froid vu qu'elle n'avait pas tourné depuis une semaine. Mouais vla-t-y pas qu'il faut la faire tourner tous les jours maintenant si on ne veut pas qu'elle s'enrhume elle aussi !!! Stéphane conseille de ne pas l'éteindre et de rouler au mininum une demi-heure pour que la batterie se recharge.

Copine décide du coup d'aller directement chez sa caille pour récupérer les affaires de ses autres filles. 20 mn plus tard, Copine est à Palaiseau, mais le temps ne suffit pas pour éteindre la voiture donc elle appelle Sa Caille pour qu'elle lui amène les affaires de ses soeurs. On commence à papotter, mais une c***sse de bonne femme a attendu exprès que Copine se gare pour vouloir sortir sa voiture, elle ne demande rien, ne dit rien, ne la regarde même pas, elle monte au volant de sa voiture et appuie comme une tarée sur l'accélérateur pour bien montrer que Copine et son Audi gènent et qu'il faut qu'elle s'en aille. Pas le temps donc de discuter Copine repart aussi sec.

20 mn plus tard, elle arrive chez Copain, éteint le moteur espérant que là, ça va suffire, prend son déjeuner avec Copain et reprend la route pour Mauperthuis à 15h30. Copain en profite pour lui donner un sac de médicaments périmés à déposer à la pharmacie puisque copine doit y passer pour ses filles malades.

Plus de 40 mn plus tard, à la pharmacie, Copine demande à la pharmacienne si on peut déposer les vieux médicaments. A priori il n'y a pas de raison pour qu'elle ne le puisse pas, elle le fait souvent, mais dans d'autres pharmacies que celle-ci, qui se trouve être dans un petit centre commercial. La pharmacienne la tauge d'un sale oeil et lui dit : "Oui mais on ne prend pas les seringues, ni les boites on prend que les comprimés". Je lui montre le sac, elle regarde d'un air dégouté et refuse de le prendre ; il faut trier toutes les boites enlever les emballages et elle refuse de toute façon de prendre les seringues même si elles sont dans leur protection.

Là copine commence sérieusement à bouillir elle a juste envie de lui jeter le sac à la figure et lui dire de se démerder avec ses médicaments que c'est une question de sécurité qu'elle les prenne sinon jeter dans une poubelle n'importe qui pourrait les ramasser et les prendre et se servir en plus des seringues, mais elle se la ferme se dit que ça ne sert à rien, l'autre est déterminée et ne veut rien savoir.

Après un coup de fil à Copain pour l'avertir que quand elle reviendra dans quelques semaines ce sera avec son sac de médicaments parce que l'autre c***sse n'a rien voulu savoir, elle reprend la route pour Mauperthuis.

Trois quarts d'heure plus tard, Copine arrive chez elle, ses filles sont là, malades certes, mais pas à l'article de la mort. Elle constate qu'elle aurait pu rester jusqu'à dimanche chez Copain comme elle l'avait prévu. Là elle a juste envie de tout faire sauter...

A toute chose malheur est bon ! Un constat : "les emmerdes se suivent, mais n'arrivent pas toutes en même temps" dixit Copain !

24 novembre 2011

Un jour comme un autre... 2

Copain donc, est parti pour faire ses différentes démarches. Copine aujourd'hui reste à l'appartement. Il y a bientôt 6 mois elle s'est fait une double fracture du péroné et donc est en mi-temps thérapeutique et ne travaille pas les mardis et jeudis.

Aujourd'hui c'est jeudi. Elle a prévu une journée toute simple, repos et lecture des 69 pages pour préparer la réunion à laquelle elle est conviée demain.

Il est 11H30, cela fait une heure et demie qu'elle est levée, elle est déjà stressée, déprimée, n'a envie de rien mais copain lui a dit de se reposer et de ne rien faire d'autre que de s'occuper à préparer sa réunion. Elle est donc seule dans l'appartement, en vieux t-shirt de copain et short de pyjama piqué à copain aussi.

On sonne à la porte... elle hésite, puis va jeter un oeil, ça semble être une livraison, décide d'ouvrir bien qu'elle n'est pas censée être là, elle n'est pas chez elle, elle est chez copain. Bref, le jeune homme à la porte se présente, il a rendez-vous avec copain pour la maintenance de son respirateur.

Elle : - vous êtes sur, il n'est pas là

Lui : - oui on avait pris rendez-vous pour aujourd'hui, il ne vous a rien dit ?

Elle : - non ! sinon je ne vous accueillerais pas dans cette tenue à moitié à poil !

Lui, entre, elle le conduit dans la chambre et lui dit de faire ce qu'il a à faire il connait son métier. Copine appelle copain sur son Iphone, lui explique la situation, copain : Merde j'ai zappé !, puis il lui explique ce qu'elle doit dire à sa place pour compléter le questionnaire.

Copine trépine. Elle a une sainte horreur des visites impromptues, elle a une sainte horreur de se présenter dans une tenue aussi légère devant un homme (ou même une femme d'ailleurs), elle a une sainte horreur de se faire surprendre en négligé chez elle.

Copain lui dit qu'il est désolé, s'excuse.

Monsieur le maintenancier fait son boulot, pose les questions à copine, puis une fois terminé s'en va.

Copine, craque, en a marre, passe un coup de fil à meilleure copine. Vide son sac. 45 minutes plus tard, meilleure copine raccroche, copain sonne. Il passe par carrefour, veut savoir ce que copine a envie de manger (rien !) si elle a besoin de quelque chose (non !), ok. Copain comprend que copine va pas bien, qu'elle pleure, il lui demande si elle veut une bonne raison de pleurer et lui apprend qu'il sort de la clinique où sa mère séjourne depuis quelques semaines et que le docteur lui a dit qu'elle sortirait pour le 1er décembre alors qu'il était prévu qu'elle ait des soins de suite et qu'elle ne sortirait pas avant d'avoir trouvé une maison médicalisée qui pourrait l'accueillir. Copine s'effondre. Copain rappelle, il veut savoir le nom du savon de copine à prendre à la pharmacie, puis raccroche.

Copine se met à lire les 69 pages, la tête ailleurs... elle écrit pour se rappeler, elle coche, surligne... copain sonne à la porte, le sac rempli de courses. Il lui donne deux bouquets de roses, un rouge et un rose, puis la moitié d'une fougasse pour manger, il a mangé l'autre moitié dans le bus. Copine va à la cuisine, cherche un puis deux vases, beaucoup de roses. Elle apprécie le geste même si elle n'aime pas les roses. Oui je sais qui n'aime pas les roses ? moi ! Elle préfère les tulipes, il ne le sait pas. Mais c'est le geste qui compte et puis c'est clair que c'est une façon qu'a copain de se faire pardonner. Et c'est la toute première fois qu'il lui offre des fleurs. Il ne manquerait plus qu'elle s'en plaigne.

Puis copain raconte, sa mère, la sortie, les emmerdes qui recommencent, chercher une (voire deux) assistantes de vie, contacter l'infirmière pour les soins à domicile quotidiens, remettre la maison en ordre, redéposer les médicaments et autres affaires qu'il avait sorties de la maison puisque celle-ci est en vente. Faire les courses pour remplir le frigo. Puis sa visite aussi ce matin chez les assistantes sociales, il devait déposer les documents pour faire la carte d'identité de sa mère, il avait tout ce qu'il faut, il explique que la secrétaire n'a pas voulu des originaux de ses documents, qu'elle a fait des photocopies, que lui a insisté pour qu'elle prenne les originaux mais elle n'a rien voulu savoir. Il l'a menacée si jamais il reçoit un appel pour réclamer les originaux qu'elle entendrait parler de lui. Puis il y a le japon où il s'en va dans une semaine, juste trois jours après la sortie de sa mère. Il constate que comme copine n'est pas là la semaine prochaine, ils ne se verront pas avant son départ au japon. Copine enregistre tout, met de l'ordre dans sa tête, va chercher son téléphone pour voir son planning. Le japon était prévu la semaine prochaine, donc copine était là normalement avant le départ de copain pour deux semaines. Mais son client a eu la bonne idée de reporter d'une semaine son départ, mais copine ne peut pas changer comme ça son planning. Donc oui, copine et copain ne se verront pas la semaine qui précède le japon, ne se verront pas pendant les deux semaines au japon, ne se verront pas beaucoup pendant les fêtes de Noël parce que mini-copain vient chez son père et n'est pas au courant de leur relation. Enfin pas du lien qui les unit réellement.

Copine fait le tri de tout ça, pleure encore, et toujours. Copain lui dit que de toute façon la semaine précédant son départ au japon va être un véritable enfer et qu'il vaut mieux qu'elle ne soit pas là. Il dit aussi des tas de mots à propos du fait qu'elle a le droit d'en avoir marre et de vouloir faire un break, une pause. Copine pleure, ne peut pas parler, pleure, pense, déprime, puis dit qu'elle en peut plus que tout ça c'est trop d'un coup. Copain prend copine dans ses bras, la console, puis retourne au salon avec le téléphone.

L'assistante sociale au téléphone, ça ne va pas avec les papiers qu'il a donnés ce matin, il lui faut les originaux. Et là on comprend qu'on a juste envie de lui tirer une balle dans la tête. Oui je sais c'est cruel et surtout interdit. Mais comment peut-on jouer avec les nerfs des gens comme ça ? Il lui explique qu'il les avait ce matin, mais que sa secrétaire n'a pas voulu les prendre, l'assistante sociale a demandé pourquoi, Copain a osé lui dire "parce qu'elle est conne ?". Copain doit repasser ce soir déposer les papiers originaux dans la boite aux lettres de l'assistante sociale pour qu'elle aille demain au bureau de l'état civil.

Il est 15h30, copain boue mais ne dit rien. Il appelle les taxis G7 pour faire venir un taxi, il doit être à 16h à la maison de retraite où vit son père pour le rendez-vous avec la curatelle. La voix mystère dans le téléphone le fait patienter. Copain patiente, mais tapote, jette le téléphone, secoue la jambe, grogne, mais attend. Le taxi sera là dans quelques minutes c'est ok. Le téléphone sonne à nouveau, c'est encore l'assistante sociale, il faut d'autre papiers puis les empreintes de sa mère, puis je ne sais trop quoi, je n'entends pas, je ne suis plus là. Il parle, il tempête, se prépare, regarde si le taxi arrive, je me mets à la fenêtre pour voir si le taxi arrive, puis me retourne, puis regarde à nouveau dehors et dedans, Mais là copain n'est plus là, il est entrain de claquer la porte, le téléphone à l'oreille, sans me dire un mot, sans bisou pour dire "bye j'y vais", je ne suis pas là je n'existe pas.

Je regarde à la fenêtre, le taxi n'est pas là copain est là dehors le téléphone toujours collé à l'oreille, il tourne, parle, tourne, il me voit, il me voit pas... peu importe il ne me voit pas. Sa communication s'arrête. Il compose un numéro sur son téléphone, ça répond pas, encore une fois, ça répond pas. Je pense qu'il essaye de m'appeler, je prends mon téléphone sur la table, rien, je reviens à la fenêtre il a disparu, il n'est plus là...

 

 

24 novembre 2011

Un jour comme un autre

Ce matin, copine ne travaille pas, copain doit se lever tôt pour être à 8h30 à l'ouverture du bureau de poste.

10h, le réveil de copine sonne. Copain est toujours au lit. En même temps il s'est endormi vers 2h30 voire 3h donc c'est pas anormal. Copine réveille copain :

Lui : - Il est quelle heure ?

Elle : - 10h !

Lui : - Putain

Il se retourne dans le lit, ouvre son Mac, commence en s'agitant par vérifier ses mails, hurle à la terre entière qu'ils sont cons et maugrée qu'il en a marre que les cons lui envoient des mails auxquels il est appelé à répondre et qu'eux mêmes ne répondent pas. Il se retourne, me jette un bonjour/bisou puis referme son Mac et se lève d'un coup. Il passe à la douche, toilette, cuisine (tout ça dans le désordre), revient me lance un "et toi ça va ?" tout juste le temps de répondre, il ressort. Je me lève, le rejoint, lui propose un café, non pas le temps.

Copain est devant son ordinateur, il rale, peste, me dit "bienvenue dans ma vie"... il le dit souvent... c'est vrai que sa vie, sans être une vie de merde ça en est pas loin non plus.

Il prépare son sac, liste tout ce qu'il doit faire, on échange quelques mots sur les emmerdes qu'il a, sur ce qu'il doit faire, sur le stress qui involontairement coule sur moi, puis bisous, il sort.

Copine, moi donc, c'est la débacle. Elle commence à avoir de plus en plus de mal à supporter toutes ces explosions de colère. Les emmerdes sont une chose, mais elles vous bouffent la vie et bouffent du même coup la vie de ceux qui vous entourent.

Moi donc, j'ai besoin d'une vie calme, sereine, simple. Couchée 21h30 parce que debout à 5H30 ou sinon c'est crise d'épilepsie à gogo. Mais chez copain, le couché à 21h30 c'est du domaine de l'impossible. Copain ne se couche pas avant 2h du mat quand ce n'est pas 3. Copain n'a pas sommeil. Copine, elle, doit dormir mais ne sait pas dormir tant que copain n'est pas couché.

Du coup hier soir, copain et copine se sont mis au lit vers minuit... copine a dû forcer copain à y aller car il avait les nerfs graves et n'avait pas du tout sommeil. Une fois au lit (en compagnie également de Monsieur Macinthosh) copain s'est mis à pianoter... des mails pro apparemment urgent. Copain se venge sur le clavier pour vider son stress. Copine couchée à ses côtés prenait chaque coup sur le clavier comme un coup personnel, et emmagasinait en même temps le stress dégagé par copain. Puis copine étant un petit être fragile, se met à pleurer. Copain lui explique qu'il a des emmerdes et que ça ne l'aide pas de voir que ses emmerdes rejaillissent sur copine, et de voir qu'elle en souffre, alors ce serait bien qu'elle prenne un peu sur elle. Non copain ne l'a pas dit comme ça, il a juste dit que ça ne l'aidait pas de me voir pleurer.

Quelques mots pour essayer d'analyser la situation, le ressenti de copine, les problèmes de copain, le besoin de copain de décompresser. Quelques conseils de copine pour qu'il se détende, pour qu'il décompresse, lire ça fait du bien, mais pas ses mails pro, juste des pages de blog par ci par là ça peut pas faire de mal.

L'heure tourne. Il est bientôt 2h passé et le sommeil n'est toujours pas là. Pendant que copain blogue, copine joue avec smurfville, mytown2, fait exploser quelques bulles dans son Iphone, puis copain ferme l'ordinateur, met son respirateur, et, quelques minutes plus tard s'endort.

Copine arrête de jouer, pose son téléphone et finit elle aussi par s'endormir...

 

24 novembre 2011

Présentation

Copain (lui) copine (moi) vivent pratiquement ensemble. Copine est spectatrice au quotidien des emmerdes dans lesquelles se trouvent copain. Il y a des jours comme aujourd'hui où ça devient juste impossible et dans ce cas, copine a besoin de vider son sac.

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